Cliquez ici >>> 🏓 développement construit sur le régime totalitaire stalinien
Ilsupprime la démocratie, instaure le IIIème Reich et fait basculer rapidement l’Allemagne dans un régime totalitaire. Dès lors, le régime instaure une dictature très autoritaire fondée sur le nationalisme, l’antisémitisme, le racisme. Hitler organise un système policier pour contrôler la société. Les polices politiques : la Gestapo et les SS traquent et éliminent les
1 L'URSS de Staline représente en Europe la mise en place d'un régime communiste. profitant des difficultés liées à la guerre (la guerre de 1914-1918), des révoltes populaires entraine le renversement du tsar (le roi) de
Depuisle livre rédigé par la philosophe américaine Hannah Arendt en 1951, sous le titre Les Origines du totalitarisme, il est d’usage de distinguer deux types de totalitarisme : d’une part, les totalitarismes hard, le régime stalinien et le régime hitlérien ; d’autre part, les totalitarismes soft, le régime mussolinien et le régime franquiste. Tandis, en effet, que les régimes
superBrevet la nouvelle chaîne Youtube : (abonne-toi !) Le chapitre sur les régimes totalitaires
Sousla forme d'un développement construit d'une vingtaine de lignes, précisez en quelle année Staline accéda au pouvoir, puis montrez à l'aide d'exemples que son régime était totalitaire.
Le Film Rencontre Avec Joe Black. Les lois de Nuremberg de 1935, excluent les Juifs de la société, en leur retirant la citoyenneté allemande notamment. En 1942, la conférence de Wannsee décide l' extermination totale des Juifs d'Europe c'est la solution finale. Environ six millions de Juifs vont ainsi périr dans les camps de la mort. Le Royaume-Uni et la France résistent face à la montée des partis d'extrême droite. La crise économique des années 1930 fait monter le chômage. L'impuissance des gouvernements et leur instabilité provoquent une montée de l' antiparlementarisme. En réaction, les partis de gauche PCF, SFIO, Radicaux décident de s'unir contre la menace fasciste et forment une alliance le Front populaire dont le slogan est Le pain, la paix, la liberté ». Léon Blum devient président du Conseil. En réaction, un vaste mouvement de grève se développe, accompagné d'occupations joyeuses des usines afin de faire pression sur le gouvernement et les patrons pour qu'ils engagent des réformes. Léon Blum et son gouvernement procèdent à différentes réformes économiques et sociales. Caractériser le régime totalitaire sous Adolf Hitler. L-histoire-du-brevet L'URSS de Staline, un régime totalitaire - Dissertation - elodie_peillon Definition De staline Caractériser le régime totalitaire sous Adolf Hitler. L-histoire-du-brevet L'URSS de Staline, un régime totalitaire - Dissertation - elodie_peillon La fête Jeanne d'Arc fait son grand retour à Rouen - Rouen Bouge Les régimes totalitaires dans les années 1930 - 3e - Cours Histoire - Kartable L'URSS de Staline, un régime totalitaire - Dissertation - elodie_peillon Dans la petite cuisine – LIENS ANCESTRAUX Definition De staline C'est une forme de religion politique, qui a un besoin permanent de mouvement » pour entretenir l'enthousiasme du peuple et son adhésion au projet politique. Un état seul contre tous D'un point de vue économique, le régime totalitaire se caractérise par un grand interventionnisme de l'État », complète Marie-Anne Matard-Bonucci. Par ailleurs, la politique totalitaire conduit progressivement à un isolement du pays dans les relations avec le reste du monde. Par exemple, la Chine a été un régime totalitaire sous Mao qui a produit des millions de mort et a exercé une répression terrible, illustre l'historienne. Mais aujourd'hui, la Chine n'est plus totalitaire. C'est une dictature mais le pays est partie prenante de la mondialisation et ne coupe pas ses relations avec les démocraties libérales ». Au cours de l'Histoire, les politistes s'accordent pour considérer qu'il y a eu au moins deux régimes totalitaires l'Allemagne nationale socialiste et l' URSS de Staline », souligne Marie-Anne Matard-Bonucci. De même que la SA section d'assaut puis la SS escadron de protection. La Gestapo a pour mission de traquer les opposants politiques et de les envoyer en camps de concentration ou de les abattre ». Il y a aussi beaucoup de persécutions contre les homosexuels, les tziganes, les criminels... c'est la Terreur. Aussi, Hitler veut que l'ensemble de la population soit sur la même longueur d'ondes il veut qu'une transmission » des idées nazies ait lieu. Des leurs jeunesses, il embrigade les personnes des organisations de jeunesse sont formées comme les jeunesses hitlériennes ». Il organise aussi de grandes parades sportives et militaires à sa gloire. La politique de Hitler et raciste et antisémite, il défend la race aryenne. Ainsi, à lieu la nuit de cristal, du 9 au 10 novembre 1938 les magasins juifs sont détruits, les vitrines brisées. Des violences contre les juifs sont organisées contre l'État, des marques apparaissent sur leur passeports et les mariages mixtes » sont interdits les lois Nuremberg en 1935. Dans les années 1920 la société russe se transforme puisque cette politique de la NEP cherche a soulager les paysans, a assouplir les nationalisations et à permettre la liberté du commerce. L'effet de ces mesures se fait vite sentir car en 1927 l'URSS rattrape les résultats économiques de 1913. Grâce a la NEP, les petits propriétaires terriens appelés les koulaks » et les commerçants des villes appelés Nepmen » se sont enrichis et deviennent la nouvelle bourgeoisie. L'URSS se développe beaucoup. C/ Quel succession après Lénine? L'arrivée de Staline au pouvoir Lénine meurt en 1924 sans avoir désigné de succcesseur mais il reste son testament » dicté entre décembre 1922 et janvier 1923 ou il fait part de sa méfiance par rapport a Staline. Le testament de Lénine Le camarade Staline, devenu secrétaire général, a concentré entre ses mains un pouvoir illimité, et je ne suis pas sur qu'il puisse toujours s'en servir avec assez de retenue. D'autre part, le camarade Trotski, comme l'a déjà montré sa lutte contre le comité central, ne se fait pas remarquer seulement par ses grades capacités. Lettres et Sciences humaines Fermer Manuels de Lettres et Sciences humaines Manuels de langues vivantes Recherche Connexion S'inscrire La construction du régime totalitaire soviétique P. 68-69 La révolution d'octobre 1917 porte Lénine, chef du parti bolchevique, au pouvoir. Pendant la guerre civile, il met en place une dictature. À la mort de Lénine, en 1924, Staline élimine tous ses opposants. Seul à la tête de l'URSS à partir de 1928, il instaure un pouvoir personnel et totalitaire fondé sur la terreur. De Lénine à Staline, comment le régime totalitaire soviétique s'établit‑il? Joseph Staline 1878-1953 Né en Géorgie, Iossif Djougachvili, dit Staline homme d'acier », se rallie aux idées de Lénine à l'âge de 20 ans. Devenu bolchevik, il est arrêté et déporté à plusieurs reprises. Il est élu au poste de Secrétaire général du parti communiste en 1922, et place des hommes de confiance à tous les postes importants. Après la mort de Lénine, il élimine tous ses adversaires, dont Trotski, et instaure, à partir de 1928, une véritable dictature totalitaire. Job étudiant chalon sur saone france map Fauteuil design cuir et metal hurlant Maison a vendre villiers sous grez
En 1929, Staline est parvenu à éliminer tous ses opposants politiques personnels ou à les faire fuir Trotski. Staline prend la succession officielle de Lénine et engage son pays dans le grand tournant. La réalisation de ce projet mobilise la société soviétique dans son entier de sorte que l'exaltation de la production passe par l'instauration rapide d'un régime de terreur. 1. L'instauration d'une dictature entre révolution et terreur Lénine a contribué à la nomination de Staline au poste-clef de Secrétaire général du parti en 1922, afin de mieux le contrôler. A la mort du premier en 1924, Staline se pose en héritier politique légitime. a. Staline et le pouvoir oLa conquête du pouvoir. Staline, le petit père des peuple, devient le chef absolu du nouveau régime, un chef charismatique et omnipotent. Il s'appuie sur un parti de masse unique, qui assure la diffusion des valeurs sociales et idéologiques. A la différence de Mussolini et d'Hitler, la conquête du pouvoir par Staline ne se pose pas en terme de légalité électorale, mais plutôt en terme de conquête à l'intérieur du Parti communiste. oUne terreur politique et limitée La première expression de la terreur stalinienne est politique et limitée aux personnes qui s'opposent au Secrétaire général. Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique les indésirables », les hypocrites » et les carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate. Staline veut légitimer et conforter son statut, au détriment même de ses alliés et camarades de la veille. Ces mesures débouchent sur un important renouvellement des militants. oUn renouvellement des militants Staline gratifie, privilégie et promeut des hommes, afin qu'ils lui soient redevables et ainsi qu'ils le servent. Une relation fusionnelle s'instaure alors entre un parti et ses apparatchiks dévoués corps et âmes à son chef par les largesses accordées au sein même du corps de l'Etat. Staline s' assure donc, par des avantages, l'emprise de son pouvoir sur la bureaucratie interne au parti. Progressivement le régime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la société. b. Les instruments de la terreur Staline s'appuie sur la soumission o D'une police d'Etat d'abord GPU puis NKVD en 1934. La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la société. Totalement dévouée à Staline, qui seul la contrôle , la police d'Etat cumule pouvoirs policiers et judiciaires et reçoit de nombreux privilèges. o De commissaires politiques. o De tribunaux d'exception. 2. La terreur comme mode de gouvernement Progressivement Staline ambitionne de réformer tous les pans de la société civile soviétique en utilisant la terreur. a. La collectivisation En novembre 1929, Staline décide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriétaires terriens. A ce moment précis, la Révolution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose désormais les ouvriers aux paysans, dénoncés comme ennemis du régime. En février 1930, des ouvriers soutenus par des commissaires politiques du parti obligent 13 millions de paysans à intégrer les kolkhozes ferme où la terre et les moyens de production sont mis en commun. Ainsi les biens et les terres sont confisqués, tandis que leur administration est confiée à chaque assemblée générale de kolkhoze, en fait à des apparatchiks. Le système agricole s'effondre les paysans font de la résistance passive et ne travaillent plus. Ils fuient vers les villes pour échapper aux conditions de travail dans les kolkhozes. Staline autorise, presque contraint, une décollectivisation contenue, et moins de 20% des terres sont encore collectivisées au mois de juin 1930. Staline profite de ce répit pour encadrer la future campagne de collectivisation par des membres du parti formés aux questions paysannes. Elle reprend en janvier 1931 et concerne 75 % des terres. En 1939, 98 % des terres appartiennent à l'Etat. b. Les victimes de la terreur oLa population rurale Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes. Pour d'autres, la collectivisation a eu des conséquences plus dramatiques environ 6 millions de paysans sont morts, victimes d'exactions, d'exécutions sommaires, de règlements de compte, des premières déportations, et de la famine qui s'empare de l'URSS dès 1932. 6 millions de morts selon les estimations les plus basses. oLes membres du parti Si l'on n'ose le critiquer officiellement, des voix s'élèvent depuis la tribune du parti. L'assassinat de Kirov, dirigeant du PC de Léningrad, en 1934, sert de prétexte à Staline pour procéder à l'épuration du parti, dans une grande série de procès, dont les procès de Moscou. Les procès de Moscou 1936-38, visent à éliminer la plupart des anciens cadres du parti dont tous les fidèles de Lénine et les hauts fonctionnaires du parti. Ainsi Zinoviev, Boukharine, Trotski et Boukharine sont éliminés tantôt jugés pour complot, trahison ou sabotage. Cette épuration est rendue possible par une modification du code pénal, qui instaure le principe de responsabilité collective. oL'armée Dans l'armée, la même folie de l'épuration sévit - élimination des huit amiraux et de quatorze des seize généraux; - élimination de trois maréchaux sur cinq, dont Toukhatchevski ; - élimination de la moitié des officiers. Ainsi le commandement de l'armée est exsangue. c. Bilan de la terreur Nombreuses sont les estimations quant aux victimes de l'épuration et de la terreur stalinienne. Soljenitsyne, dans l'archipel du goulag, évalue à 10 millions le nombre de victimes. Les recherches les plus récentes estiment en fait qu'il y aurait eu 15 millions de prisonniers en tout en camp de travail entre 1930 et 1953 ; pour un taux moyen de décès annuels de 10 %, c'est à dire quasiment 12 millions de morts dans les goulags pour l'ensemble de la période. Les exécutions quant à elles ont été de 800 000 environ pendant la grande terreur 1937-1939. Et il faut encore ajouter à ces chiffres, les victimes de la famine de 1932-1933, 6 millions de morts selon l'estimation la plus basse. Ainsi le règne de Staline a engendré selon les estimations les plus vraisemblables un total général de décès pour raisons politiques approchant les 20 millions de morts. L'essentiel La terreur stalinienne, motivée à l'origine par une crainte excessive des rivalités dans les sphères du pouvoir s'est rapidement élargie à l'ensemble de la société, traquant chaque opposant ou traître présumé. A la différence de la terreur nazie guidée par une doctrine raciste, la terreur stalinienne s'est appliquée dans le seul but d'étendre le pouvoir personnel de Staline. La terreur de masse a permis à Staline d'asseoir les fondements d'un régime totalitaire en causant la mort d'environ 20 millions de personnes jusqu'en 1941. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? 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Sujet Les régimes totalitaires en Europe Italie, fasciste, Allemagne nazie, URSS stalinienne pendant les années 20-30 points communs et différences. Vous rédigerez l’introduction et la conclusion ainsi que le plan détaillé de cette composition Le XXe siècle voit l’apparition d’un nouveau type de régime politique qui est le totalitarisme. Les régimes totalitaires sont au départ des dictatures avec un homme au pouvoir soutenu par un parti unique. Ainsi, pour l’Italie fasciste, Mussolini est au pouvoir de 1922 à 1943. En Allemagne, le parti nazi s’impose en 1933 avec à sa tête Hitler de 1933 à 1945. Enfin en URSS, Staline parvient au pouvoir en 1928 pour y rester jusqu’en 1953. Cependant, ces régimes dépassent la simple dictature pour devenir des régimes totalitaires. Peut-on établir un modèle de régime totalitaire ? Y’a-t-il des points communs entre ces trois régimes ? Nous nous demanderons si il y a des circonstances favorables et communes à l’apparition de ces régimes. Puis nous tenterons de voir si on peut identifier des similitudes idéologiques. Nous terminerons notre étude sur la confrontation des pratiques totalitaires. I. Des points communs dans la mise en place des régimes totalitaires 1. Des points communs structurels a. 3 Etats sans culture démocratique où les masses ont longtemps été écartées du pouvoir - Allemagne et Russie deux empires autoritaires jusqu’à la Première Guerre Mondiale - suffrage universel appliqué pour la première fois en Italie en 1919 b. 3 Etats à la recherche d'une cohésion, d'une unité nationale - Italie unifiée en 1870 - Allemagne unifiée en 1871 - Russie un gigantesque Etat multinational Russes, Finlandais, Polonais, Roumains… 2. Des points communs conjoncturels a. 3 Etats en pleine crise politique - Division des chefs communistes à la mort de Lénine 1924 - Incapacité des institutions libérales et de la classe politique à garantir l'ordre et la prospérité en Italie et en Allemagne b. 3 pays en pleine crise économique et sociale - Conséquences du krach de 1929 en Allemagne inflation, chômage. - Italie agitée par les grèves au début des années 20 - URSS minée par la guerre civile famines, collectivisation forcées des terres, révoltes paysannes millions de victimes au début des années 20 c. 3 Etats traumatisés par la première guerre mondiale - la persistance d'une culture de guerre - Italie affaiblie économiquement et lésée par les traités de paix - Allemagne humiliée par le Traité de Versailles qui a perdu son empire et qui est coupée en 2 - Guerre civile en Russie grèves, mutinerie à partir de 1917 qui conduit à l’abandon de la guerre II. Des divergences idéologiques majeures 1. Le fascisme l’idéologie de l’Etat a. L'exaltation de l'Etat b. Un nationalisme et une volonté d'expansion, de domination basés sur des références historiques 2. Le nazisme l’idéologie de la race a. La prédominance de la race aryenne b. Un nationalisme et une volonté d'expansion, de domination basés sur des références racistes 3. Le stalinisme l’idéologie de la classe a. Dictature de la classe ouvrière et l'objectif de la société sans classe. b. Idéologie qui se veut universelle, égalitaire et émancipatrice 4. Quelques points communs idéologiques ? a. Nazisme et fascisme Le rejet de la lutte des classes et anti-communisme b. Stalinisme, fascisme et nazisme la négation de l’individu Rejet de la démocratie La négation de l'individu et la volonté de briser la société civile III. Les totalitarismes se caractérisent surtout par leurs pratiques 1. Un Etat centralisé dominé par un chef charismatique a. L’absence de pluralité politique ou la toute puissance d’un parti unique b. Un chef charismatique c. La violence comme mode de gouvernement l’élimination des ennemis du régime 2. Une économie encadrée a. Italie et Allemagne une intervention grandissante de l’Etat sans remettre en cause le principe de propriété privée b. en URSS Etatisation et planification 3. Le projet de l'homme nouveau a. le nivellement des consciences par la propagande b. l’encadrement de la jeunesse c. L’encadrement de l’ensemble de la société civile 4. Des résistances difficiles a. Un soutien au régime par acceptation ou conformisme. Le plus souvent résignation et adhésion se côtoient. b. des résistances passives nombreuses c. Des résistances actives rares et difficiles Conclusion S’il est possible d’établir des similitudes dans l’avènement des régimes totalitaires c’est sur des bases idéologiques très différentes que ces Etats se sont installés. La grande similitude repose sur des pratiques identiques qui tendent au même but. En effet, les méthodes des régimes totalitaires tendent au même objectif donner à la masse de la population une volonté collective, absorber l’homme sous tous ses aspects dans le tout idéologique national, racial ou social, faire que, non seulement ses idées politiques ou son rôle social, mais également sa vie professionnelle et familiale, ses croyances, ses valeurs, ses goûts esthétiques, soient mis au service de l’idéologie d’État. Le but, qui n’a été atteint nulle part mais vers lequel ces trois régimes ont tendu, a été d’abolir la société civile» en l’absorbant dans cette entreprise collective. La seconde guerre mondiale sera l’accomplissement des régimes. Mais dans le cas de l’Italie et de l’Allemagne celle-ci entraînera leur disparition. En URSS, le stalinisme sortira renforcé par cette épreuve.
6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 1120 Sujet Montrez que l’URSS de Staline est un régime totalitaire. De 1927 à 1953 Staline dirige l’URSS. Dès son arrivée au pouvoir il met en place un régime totalitaire. Quelles pratiques prouvent que l’URSS est un régime totalitaire ? Dans une première partie, nous montrerons que Staline est un dictateur tout puissant, puis nous verrons comment il contrôle la société et enfin quels sont ses choix dans le domaine économique. Depuis 1927, l’URSS est dirigée par Staline, dictateur tout puissant qui concentre l’essentiel des pouvoirs et domine le part communiste, seul parti autorisé. Les Soviétiques sont privés des libertés essentielles. De plus Staline organise autour de lui une importante propagande véritable culte de la personnalité. Tous les moyens de communication affiches 1, presse, radio, cinéma, littérature sont utilisés pour vanter Staline et les bienfaits du régime qu’il a mis en place. Affiches, peintures, parades, photographies parfois truquées présentent Staline comme le protecteur, le bienfaiteur, le modernisateur de l’URSS. En bref, il traite son peuple comme un père ses enfants ce qui lui vaut le surnom de petit père des peuples ». Mais pour en arriver là il n’hésite pas à faire enseigner une histoire fausse et mensongère dans laquelle par exemple le rôle de Trotski dans la Révolution d’octobre est effacé. La propagande n’est pas la seule arme utilisée par Staline pour contrôler les Soviétiques. Ils sont constamment surveillés soit dans le cadre des diverses associations dans lesquelles ils sont embrigadés, soit par la police politiqueGuépéou - NKVD. Cette police multiplie aussi les arrestations arbitraires. Ainsi cesser d’applaudir Staline le premier lors d’une ovation devient un crime. Des accusations tout aussi fantaisistes permettent à Staline d’organiser en 1936-1938 les procès de Moscou afin de se débarrasser des vieux Bolcheviks » compagnons de Lénine et de Trotski. Cette répression touche donc tous ceux dont Staline estime qu’ils sont une menace à son pouvoir et à ses objectifs pour L’URSS intellectuels, membres du parti, dirigeants d’entreprises, ouvriers, paysans Koulaks. Ceux- ci sont exécutés ou envoyés dans les camps de concentration ou Goulag en Sibérie ou dans l’Oural. Staline fait régner la terreur sur la population afin d’atteindre son objectif dans le domaine économique faire de l’URSS une grande puissance industrielle. Ses réformes pour moderniser l’économie touchent d’abord l’agriculture. La propriété privée est abolie et la collectivisation est mise en place malgré la résistance. Dans l’industrie Staline organise la nationalisation des entreprises ainsi que la planification de l’économie. Le premier plan quinquennal donne priorité à l’industrie lourde. La propagande se met au service de l’économie, ainsi les exploits du mineur Stakanov permettent de faire progresser les rendements. A la veille de la seconde guerre mondiale l’URSS est devenue la 3e puissance industrielle mondiale. L’URSS pendant la période stalinienne était un régime totalitaire. En effet, l’Etat contrôlait entièrement la vie politique, sociale et économique du pays. En vert = phrase de contexte En rouge = sujet sous forme de question. En bleu = annonce du plan En violet = phrase de transition. En Vert = Conclusion Published by voyagesdanslhistoire - dans Histoire 3ème
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLe projet stalinienLe projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand un projet volontariste de développement accéléré sans premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l' une grande puissance industrielle et militaire. La Russie a toujours été battue à cause de son retard, expliqua Staline dans un discours célèbre 4 février 1931. Nous retardons de cinquante à cent ans sur les pays avancés. Nous devons parcourir cette distance en dix ans. Ou nous le ferons ou nous serons broyés. »D'où tirer le capital indispensable au financement de cette industrialisation accélérée ? D'une surexploitation des ouvriers, dont le salaire réel baisse de moitié au cours du Ier plan quinquennal 1928-1933. De prélèvements massifs, à des prix dérisoires, de la production agricole. L'exportation de produits agricoles financera l'achat, à l'étranger, de biens d'équipement et de technologies indispensables à l'industrialisation. Cette accumulation socialiste primitive » suppose, naturellement, que les mécanismes du marché, qui fonctionnaient vaille que vaille sous la aient été au préalable cassés, et que les paysans aient été regroupés dans des par Staline comme un processus de transformation socialiste de l'agriculture », la collectivisation des campagnes, lancée au début de 1930, prend l'allure d'une véritable guerre antipaysanne, face à la résistance du monde rural qui voit dans cette politique une tentative de réinstaurer un second servage ». Plus de deux millions et demi de paysans déportés ; six millions de paysans morts de faim lors de la grande famine de 1932-1933, directement imputable à la désorganisation du cycle productif consécutive à la collectivisation ainsi qu'aux prélèvements démesurés sur les premières récoltes des kolkhozes ; des centaines de milliers de paysans morts en déportation ; des centaines de milliers arrêtés et envoyés dans les camps de travail du Goulag – ces quelques chiffres donnent la mesure de cette guerre antipaysanne inavouée, évoquée tout au plus comme une campagne visant à liquider les koulaks en tant que classe ». En quelques années, la résistance de la paysannerie est brisée la police politique recensa 13 700 émeutes et manifestations de masse » en 1930, 2 800 en 1931, 2 400 en 1932, moins de 300 en 1933 ; le pourcentage des foyers collectivisés, sous la pression, dépasse, en 1935, 90 p. 100. Cette année-là, l'État prélève directement plus de 45 p. 100 de la production agricole, soit proportionnellement trois fois plus qu'en 1928, malgré une baisse significative des productions de l'agriculture — 15 p. 100 et de l'élevage — 40 p. 100.Cette extorsion de la production agricole, au prix de disettes et d'une grande famine, permet d'approvisionner à bas prix la population urbaine et contribue au succès d'un certain modèle de développement industriel, fondé sur un très gros effort d'investissement réalisé aux dépens de l'amélioration du niveau de vie de la population, et sur une course à la production obtenue à la suite d'une très forte pression productiviste à caractère répressif. Priorité absolue est accordée à l'exploitation de matières premières et de sources d'énergie, à la production de biens d'équipement plutôt qu'à la production de biens de consommation. En dix ans, l' se dote d'une puissante industrie lourde et d'une industrie de guerre, qui contribueront de manière décisive à la victoire militaire des armées soviétiques dans la deuxième phase 1943-1945 de la Seconde Guerre grande force de Staline est d'être parvenu à incarner, pour les communistes mais aussi pour de larges fractions de la société soviétique, une certaine idée de la modernisation d'un pays encore majoritairement paysan et agricole à la fin des années 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 10 pagesAfficher les 7 médias de l'articleÉcrit par directeur de recherche au CNRSClassificationHistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, 1920-1945HistoireHistoire chronologieHistoire, xxe s. et xxie et Europe de l'EstHistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'Europe centrale et orientaleRussie, histoireAutres références STALINE JOSEPH VISSARIONOVITCH DJOUGACHVILI dit 1879-1953 » est également traité dans LE JEUNE STALINE S. Sebag MontefioreÉcrit par Nicolas WERTH • 1 090 motsAprès le succès mondial de Staline la cour du Tsar rouge, le journaliste britannique, romancier et présentateur de télévision Simon Sebag Montefiore s'est attaqué à la jeunesse du futur dictateur dans Le Jeune Staline Calmann-Lévy, Paris, 2008. Dès l'introduction, l'auteur annonce son parti pris de narrer par le menu la vie intime et secrète » de […] Lire la suiteANTISÉMITISMEÉcrit par Esther BENBASSA • 12 226 mots • 9 médias Dans le chapitre L'Europe de l'Est » […] Après la guerre, pour la première fois de leur histoire en Europe de l'Est, des juifs accèdent au pouvoir politique. Dans ces régions détruites par la guerre et sous domination soviétique, avec une partie importante de ses nouveaux cadres dirigeants issue de la résistance juive, les conditions étaient réunies pour nourrir largement l'antisémitisme populaire. L'opposition anticommuniste, encore rep […] Lire la suiteANTONOV-OVSEÏENKO VLADIMIR ALEXANDROVITCH 1884-1938Écrit par Claudie WEILL • 418 mots Fils d'officier, Antonov-Ovseïenko entre à l'école des cadets de Voroneje. Il quitte l'armée, adhère dès 1901 au mouvement révolutionnaire et se rapproche des mencheviks en 1903. Lors de la révolution de 1905, il est l'un des experts militaires de la social-démocratie russe. Il essaye de soulever deux régiments d'infanterie en Pologne, mais échoue. Il acquiert ainsi une expérience certaine de l'ag […] Lire la suiteBERIA LAVRENTI PAVLOVITCH 1899-1953Écrit par Georges HAUPT • 273 mots Tout-puissant chef de la police soviétique, Lavrenti Pavlovitch Beria a été pendant de longues années le bras droit de Staline. Né en Géorgie dans une famille de paysans, Beria adhère au Parti communiste en 1917 à Bakou, où il obtient son diplôme d'architecte en 1919. En 1921, il entre dans la Tchéka qui devient Guépéou l'année suivante et travaille en Transbaïkalie et en Géorgie jusqu'en 1931 ; i […] Lire la suiteBLÜCHER VASSILI KONSTANTINOVITCH 1890-1938Écrit par Michel HOANG • 786 mots Issu d'un milieu de paysans, Blücher, qui exerce de multiples petits métiers, est emprisonné de 1910 à 1913, vraisemblablement pour incitation à la grève. La Grande Guerre en fait un officier mobilisé dans l'armée du front sud-ouest. Hospitalisé entre 1915 et 1916, il reprend bientôt du service comme volontaire et commande un détachement de gardes rouges dans la région de l'Oural. Faisant preuve d […] Lire la suiteBOLCHEVISMEÉcrit par Georges HAUPT • 7 569 mots • 7 médias Dans le chapitre Le bolchevisme au pouvoir » […] La révolution de 1917 marqua le grand tournant de l'histoire du bolchevisme. Et d'abord, elle le fit connaître, aussi bien en Russie que dans le monde entier. Pour les masses populaires russes soulevées, le mot de bolchevisme prend la valeur d'un drapeau, d'un emblème [...]. Au mot de bolchevisme » on associe une notion de force, au mot de menchevisme » une notion de faiblesse » Berdiaev. […] Lire la suiteBOUKHARINE NICOLAS IVANOVITCH 1888-1938Écrit par Pierre FRANK • 1 673 mots • 1 média Dans le chapitre À la droite du parti » […] Vers la fin de l'année 1920, face aux difficultés nées notamment du problème paysan, on assiste chez Boukharine au début d'une évolution. À cette époque aussi, il se prononce pour des méthodes de direction plus rigoureuses ; il appuie Trotski contre Lénine dans la discussion sur la question syndicale il préconise entre autres une mobilisation pour la production », par l'intermédiaire des synd […] Lire la suiteBOULGAKOV MIKHAÏL AFANASSIÉVITCH 1891-1940Écrit par Françoise FLAMANT • 2 770 mots Dans le chapitre Une œuvre surveillée, censurée, ensevelie » […] Né à Kiev, Boulgakov y mène jusqu'en 1916 une vie non exempte de chagrins la mort de son père en 1907 et de soucis des amours contrariées, un premier mariage alors qu'il est encore étudiant, mais rétrospectivement idéalisée. Le cadre familial, provincial et cultivé, de cette vie lui convient, ainsi que le régime tsariste dont s'accommode fort bien l'intelligentsia enseignante et médicale, d'or […] Lire la suiteCHINE, histoire, de 1949 à nos joursÉcrit par Jean-Philippe BÉJA, François GODEMENT • 19 155 mots • 14 médias Dans le chapitre Mao Zedong à Moscou » […] Soviétiques et communistes chinois avaient un passé chargé à apurer. La lourdeur, et en même temps les volte-face et les maladresses, de Staline et des bolcheviks dans la conduite des affaires chinoises de 1920 à 1929 après cette date, ils perdirent tout contrôle du Parti communiste chinois, les exigences diplomatiques de la construction du socialisme dans un seul pays » par l'Union soviétique […] Lire la suiteCHOSTAKOVITCH DMITRI 1906-1975Écrit par André LISCHKE • 2 822 mots • 1 média Dans le chapitre Après Staline » […] L'année 1953 voit la disparition simultanée de Prokofiev et de Staline, morts tous deux le 5 mars. Elle est également marquée par une des symphonies les plus importantes de Chostakovitch, la Symphonie n o 10 op. 93 ; son violent second mouvement Allegro serait une évocation de Staline, tandis que dans le suivant, Allegretto , apparaît un motif de quatre notes – ré, mi bémol, do, si – corre […] Lire la suiteVoir aussiCOLLECTIVISATIONDÉPORTATIONS & TRANSFÈREMENTS DE POPULATIONSFAMINESHISTOIRE ÉCONOMIQUEKOLKHOZPOLITIQUE ÉCONOMIQUEPOLITIQUE INDUSTRIELLERÉPRESSIONLes derniers événements7 avril 2010 Russie – Pologne. Commémoration des victimes de Katyn Le Premier ministre russe Vladimir Poutine et son homologue polonais Donald Tusk participent, dans la forêt de Katyn, dans l'ouest de la Russie, à une cérémonie commune sans précédent organisée à l'occasion du soixante-dixième anniversaire de l'assassinat de vingt-deux mille officiers polonais par les Soviétiques, en ce même lieu, sur ordre de Staline. […] Lire la suite16 juillet 2001 Russie – Chine. Signature d'un traité d'amitié et de coopération Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Jiang Zemin, en visite en Russie, signent, à Moscou, un traité d'amitié et de coopération pour vingt ans, le premier du genre depuis le texte signé par Staline et Mao en février 1950. Le traité illustre le nouvel ordre international » que Moscou et Pékin appellent de leurs vœux; il prévoit la résolution des différends bilatéraux par des moyens exclusivement pacifiques, ainsi que le développement de la coopération économique et militaro-technique ». […] Lire la suite1er-29 février 2000 Russie. Chute de Grozny et poursuite des combats et des exactions Le 23, jour anniversaire de la déportation des Tchétchènes par Staline, en 1944, Médecins du monde, seule organisation non gouvernementale présente en Tchétchénie, publie un rapport accablant pour les troupes russes sur la situation des droits de l'homme dans la République autonome. Le 28, Andreï Babitski, réapparu au Daghestan, est inculpé d' usage de faux documents » et ramené à Moscou. […] Lire la suite8-20 juillet 1994 Corée du Nord. Mort du président Kim Il-sung Protégé de Staline dont les troupes occupent le nord de la Corée en 1945, Kim Il-sung, combattant de la résistance antijaponaise, devient Premier ministre en 1948 et accède à la présidence du Parti du travail en 1949. Après la guerre avec la Corée du Sud, il conforte son pouvoir un moment ébranlé par la vague de déstalinisation et élimine ses adversaires. […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis
développement construit sur le régime totalitaire stalinien